Selon une légende, le monument fut érigé afin de commémorer le mariage entre TITIHAURI, le chef d’OPOA, et une cheffesse de PUNAAUIA (BSEO n°27 page 120 paragraphe 4).
Son AHU[2 était immense. Sa base mesurait 270 pieds (83m) de longueur, 94 pieds (28 m) de largeur et 50 pieds (15.25 m) de hauteur.[3] Dans ses études, l’archéologue Kenneth EMORY situait approximativement le MARAE vers le début de l’actuel cimetière de NU’UROA.
En 1818, vainqueur de la bataille de FEI PI, POMARE II cède ce site sacré aux missionnaires anglais qui font alors construire "un temple à l’emplacement du MARAE", avec, le dit-on, les pierres de ce site si sacré.
En 1846, alors que PUNAAUIA est le théâtre d’affrontements entre les militaires français et les tahitiens, une tour, dite la tour de roche noire, est construite à NU’UROA avec les pierres du MARAE qui serviront également à la construction d’un mur de parement (Kenneth EMORY), puis plus tard à la celle d’un four à pain. Il sera malheureusement démantelé progressivement puis détruit.
De ce monument patrimonial, il ne reste malheureusement plus aucun vestige, sinon quelques pierres sacrées ayant été utilisées pour le soubassement d’une petite maison située non loin du cimetière de NU’UROA.